
ECOVILLE
La végétalisation des murs et des rues comme outil de résilience urbaine ?
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Développer la nature en ville fournit de nombreux services culturels, d'ambiance et de régulation (eau, air, température). Nous réalisons une recherche action sur des méthodes de végétalisation de la ville plus écologique, économe en eau, esthétique et impliquant la biodiversité locale. Une analyse de l'état de l'art, des fonctionnements de végétalisations actuelles permettent d'orienter des propositions de prototype.
Les motivations d'une recherche action sur la biodiversité en ville
La promotion de la nature fait partie des outils retenus pour améliorer le cadre de vie urbain, limiter les pollutions, atténuer les effets du réchauffement climatique et participer au maintien d’une biodiversité. Mais les travaux en écologie urbaine ont ciblé avant tout les espaces verts et les toitures végétalisées. Très peu de recherche concerne la végétalisation des murs, des cours et des rues qui pourraient jouer un rôle social, écologique et physique fondamental sur la durabilité urbaine. Cette recherche est indispensable à une réflexion globale d’urbanisme et aux mises en place des trames vertes en ville dense.

Une méthodologie interdisciplinaire en 2 phases
Nous proposons un consortium de laboratoires de recherche, de PME et d’associations impliquées dans la démarche urbaine, capable de faire un premier bilan des services écologiques fournis par ces végétalisations, d’étudier leurs fonctionnements écologiques et biochimiques, les techniques de mise en œuvre et les appréciations citadines mais aussi d’expérimenter des prototypes innovants. Les travaux d'observation et d'expérimentation sont réalisés essentiellement sur le Grand Paris.
Notre programme se décline en deux grands axes :
- Qu’est ce qui existe et comment cela fonctionne-t-il aujourd’hui ? Ce travail a impliqué une étude bibliographique (Phase A sur l’état de l’art et synthèse des connaissances sur la végétalisation écologique des murs, cours et rue en ville : services attendus, techniques mises en œuvre, implication sociale observée…) mais aussi des recherches sur les fonctionnements écologiques (Phase B sur l’évaluation des fonctionnements biotiques et abiotiques des techniques actuelles de végétalisation : quelle biodiversité, quelle relation aux substrats, aux conditions et contraintes physicochimiques…) et sociétaux (Phase C sur l’évaluation du fonctionnement sociétal de la végétalisation : quelle économie, quelle gouvernance, quelle réglementation, quelle perception…) ?
- Quelles propositions innovantes peuvent-elles être apportées ? Cela a impliqué des travaux expérimentaux à l’échelle du bâti (Phase D sur l’expérimentation de propositions innovantes de végétalisation : réflexion sur la mise au point de prototypes, substrats, modes d’irrigation…), mais aussi des études sur les potentialités et les fonctionnements à l’échelle globale (Phase E sur l’évaluation des potentialités urbaines et fonctionnement attendu dans un projet de rénovation urbaine, dans un éco-quartier ou à la parcelle : superficie disponible, typologie des supports et des propriétaires, relation avec les trames vertes, évolution souhaitable des réglementations…).
Partenaires
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XLGD Agence d'architecture
ATELIER PARISIEN D'URBANISME
CESCO Centre d'Ecologie et des Sciences de la Conservation
CNRS
IESS Univ Paris6 Institut d'Ecologie et des Sciences de l'Environnement
IRSTV CNRS Institut de Recherche IRSTV en Sciences et Techniques de la Ville
UMR LGP Univ Paris1 Laboratoire de Géographie Physique
UMR LADYSS Univ Paris1 Laboratoire Dynamiques sociales et recomposition des espaces
Plante & Cité Plante & Cité
TOPAGER SAS

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